En 1883, le Tsar Alexandre III (1881-1894) commande des boutons de manchettes en forme de cigales à Karl Fabergé, joaillier qui a attiré son attention l’été précédent lors de l’Exposition industrielle panrusse de Moscou.
Ainsi furent jetées les bases d’une longue histoire de coopération entre la dynastie Romanov et l’homme dont le nom deviendrait un jour le symbole de la magnificence et de l’exubérance de la Russie impériale. Une histoire interrompue abruptement par la révolution bolchevique une trentaine d’années plus tard.
Mais pour le moment, c’est une période de paix et de stabilité dans l’empire, une ère d’industrialisation et de splendeur, marquée par l’épanouissement des arts et un retour aux sources.
Pour satisfaire les clientes les plus exigeantes, les joailliers russes prennent leurs distances avec les standards européens et cherchent à doter leurs œuvres de traits authentiques. Les métaux et les pierres nobles font partie du quotidien des monarques russes et des dames admises à la cour. C’est dans cette ambiance que
la Maison Fabergé connaît son heure de gloire.
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